Garantir la sécurité des étudiants.tes et le respect dû aux enseignants.tes, ainsi qu’au personnel pour préserver l’ÉSA de toute forme de violence mobilise l’ensemble des acteurs de notre communauté éducative.

Pour prévenir les violences quelles qu’elles soient, et assurer un climat propice aux apprentissages, il nous paraît essentiel de faire comprendre ce que recouvrent les violences et de ce qu’elles produisent pour les victimes, ainsi que la nécessité de prendre en charge leurs auteurs.res, afin de leur faire prendre conscience de la portée de leurs actes.

C’est dans cet esprit que l’ESA Saint-Luc Tournai participe à la campagne de sensibilisation aux violences et relaie le message du « Violentomètre » de la Conférence des Personnes Contact Genre (CPCG), auquel notre représentante Personne Contact Genre, Stéphanie Brumat, a collaboré.

Pourquoi outiller à prendre la mesure de la violence ?

  • Parce que, pendant trop longtemps, les violences sexistes et sexuelles et les abus de pouvoir ont été banalisés, acceptés, intériorisés, passés sous silence…
  • Parce qu’outre la mesurer, cet outil permet de la nommer, d’aider à l’identifier.
  • Parce que considérer non seulement les violences les plus sévères, mais aussi les violences les plus ordinaires, qui sont le terreau des premières, est indispensable.

En effet, l’étude « Behaves² », qui porte sur le bien-être, le harcèlement et les violences dans l’enseignement supérieur de plein exercice en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), démontre que 29,7% des répondant·es ont rapporté avoir été victimes d’au moins un comportement de violence sexiste et sexuelle depuis leur entrée dans leur établissement, que ce soit dans des tâches liées au travail ou dans le cadre d’activités d’enseignement.

Ces chiffres appellent à un engagement des établissements pour mesurer les violences, intervenir de manière précoce (à l’aide de dispositifs d’accompagnement internes et externes des victimes, témoins et auteur·ices) et pour mettre en place des dispositifs de prévention. Cette campagne « Violentomètre » participe à cet engagement, en conscientisant notamment sur le fait qu’il est légitime de s’opposer à toute forme de violence et de soutenir celles et ceux qui le font. Un tel engagement vise à améliorer la qualité du climat institutionnel et le bien-être de toutes les personnes impliquées dans nos établissements.

Cette campagne est une action de sensibilisation menée par la Conférence des Personnes Contact Genre (CPCG).

Services externes d’aide et d’accompagnement des victimes et témoins

Divers organismes externes offrent gratuitement information, accompagnement, aide juridique et soutien psychologique aux victimes, en première ligne.

Service d’accueil des victimes de TOURNAI

(pour un accompagnement tout au long de la procédure judiciaire)

069/ 25.20.00

accueildesvictimes.Tournai@cfwb.be

Rue Frinoise, 33 B

7500 TOURNAI

Les Centres de prise en charge des violences sexuelles (CPVS) offrent une prise en charge holistique des victimes, incluant soins médicaux, soutien psychologique, enquête médico-légale et accompagnement au dépôt de plainte si souhaité.

CPVS de Bruxelles : 02/535.45.42, CPVS@stpierre-bru.be ; via Rue Haute 320,

1000 Brussel (Métro 2 et 6 : station Porte de Hal ; Pré- métro : 3 – 4 – 51 arrêt Porte

de Hal ; Bus : 27,48 arrêt Saint-Pierre/Porte de Hal ; Bus De Lijn et TEC : Saint-Gilles

(Porte de Hal/Blaes)

CPVS de Liège : 04/367.93.11, cpvs@chu.ulg.ac.be ; entrée par le service des

urgences CHU Liège : Urgences des Bruyères, Rue de Gaillarmont 600 à 4032

Chênée

CPVS de Namur : 081 72 62 62, 081 72 62 62, cpvs@chrsm.be, Avenue Albert 1er 143,

5000 Namur, www.chrsm.be

CPVS de Charleroi : 071/92.41.00, cpvs@chu-charleroi.be, Chaussée de Bruxelles 100,

6042 Lodelinsart ; Métro : arrêt Marie Curie, Bus : Lignes 50 et 172

Trouvez les soins dont vous avez besoin

Les services d’aide aux victimes, indépendants de la police et de la justice, offrent un accompagnement psychosocial, juridique et pratique aux victimes (même sans avoir porté plainte à la police) avec une aide à court, moyen ou long terme. Ces services sont disponibles même sans dépôt de plainte et peuvent être fournis à domicile ou à l’hôpital si nécessaire.

https://victimes.cfwb.be

SOS Viol offre une écoute professionnelle, un accompagnement social, juridique et psychologique aux victimes de violences sexuelles, ainsi qu’un soutien aux proches et aux professionnels.

Permanence téléphonique : 0800/98.100 (du lundi au vendredi, de 8h à 18h), appels confidentiels et gratuits.

Tchats en ligne (le lundi et le vendredi de 17h à 21h et le mercredi de 14h à 18h) : conversations confidentielles et gratuites.

Email: info@sosviol.be

Service ambulatoire du Collectif contre les violences et l’exclusion : Aide aux

victimes de violences dans le cadre de la relation amoureuse (et ex-partenaire),

https://www.cvfe.be

Service Droits des Jeunes : aide sociale et juridique pour les jeunes de moins de 22ans, une antenne est présente dans chaque province et à Bruxelles, www.sdj.be

Infor Jeunes Laeken : www.inforjeunes.eu

Les Services d’assistance policière aux victimes offrent un soutien moral, une écoute et une aide administrative aux victimes, proches et témoins d’infractions pénales. Présents dans chaque zone de police, ils assurent une prise en charge immédiate et réorientent vers des services adaptés si nécessaire.

Coordonnées des services d’assistance policière aux victimes de la police fédérale

Les services d’accueil des victimes, rattachés aux Maisons de justice, informent et accompagnent les victimes tout au long de la procédure judiciaire. Ils offrent un soutien administratif et émotionnel, facilitent la communication avec la justice et réorientent vers des services adaptés si nécessaire. Chaque Maison de justice en Fédération Wallonie-Bruxelles dispose d’un service d’accueil des victimes. Il en existe 13, une par arrondissement judiciaire.

Vous avez besoin d’informations et de soutien durant la procédure judiciaire ?

Information, soutien et conseils aux victimes et établissements :

L’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes (IEFH) informe et accompagne gratuitement les victimes de discrimination, harcèlement moral et sexuel, et infractions du code pénal sexuel, en les aidant dans leurs démarches, y compris judiciaires, et en facilitant la suppression d’images non consenties.

Contacter l’IEFH :

– Ligne téléphonique gratuite : 0800/12 800

Déposer un signalement auprès de l’IEFH

UNIA est un service public indépendant qui lutte contre la discrimination et le harcèlement discriminatoire en informant, conseillant et accompagnant les victimes ou témoins. Il propose des solutions par la négociation et, si nécessaire, engage des démarches en justice.

Contacter UNIA:

– Ligne téléphonique gratuite : 0800/12 800

Déposer un signalement auprès d’Unia

Points de contact locaux