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Bachelier – 180 crédits

 

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Thomas Leullier

Ancien étudiant

 

Raconte nous des choses à propos de toi ?

Je m’appelle Thomas Leullier, j’ai étudié en section photographie à Saint-Luc et aujourd’hui je suis photographe de mode à mon compte et je travaille aussi dans une galerie d’art contemporain.

Quelle est ton expérience ?

Après mon Bac j’ai étudié en Faculté d’art, puis je suis arrivé à Saint-Luc pour me spécialiser en photo. Les débuts ont été un peu laborieux jusqu’à ce que je décide de m’investir dans la photographie de mode. A partir de là, j’étais lancé. J’ai fait pas mal de stages et de collaborations et j’ai ouvert mon entreprise.

En BAC 3, j’ai eu la chance décrocher un stage dans une galerie d’art contemporain qui faisait aussi atelier d’impression. J’y ai appris ce que Saint-Luc ne pouvait pas m’apprendre, le coté commercial, l’importance du relationnel et de savoir se vendre, et les implications d’une vie d’artiste.

Aujourd’hui je suis diplômé depuis deux ans et je partage mon temps entre les shootings et la galerie.

Qu’aimes-tu le plus dans ton job ?

Le fait que je n’ai pas l’impression que ça soit un job. Que je sois en shoot ou à la galerie, j’aime tellement ce que je fais que je n’ai pas l’impression de travailler.

Généralement un shoot résulte du travail d’une équipe, la plupart du temps j’arrive à bien m’entourer et une super ambiance règne dans le studio. A partir de là, en faisant partie d’une équipe qui a pour but de créer de belles choses dans la bonne humeur, c’est difficile de ne pas prendre du plaisir.

Sinon j’aime aussi particulièrement le travail de composition. Je suis spécialisé en studio, là où la maitrise de la lumière et des éléments à photographier sont importants. Faire émerger une image pleine de force en jouant petit à petit avec la lumière et les modèles est quelque chose qui me plait vraiment.

Que préférais-tu à Saint-Luc ?

La liberté que j’avais. Tant que les professeurs savaient que je travaillais, ils me laissaient à peu près en roue libre. C’est compliqué de s’accomplir si on ne fait que suivre les directions que l’on nous impose, les années d’études servent à se trouver et à expérimenter, et j’ai eu la chance de pouvoir profiter de cette liberté et assez vite trouver ce qui me plaisait.

L’ambiance unique de la filière artistique aussi. J’aimais particulièrement les collaborations entre filières qui sont en quelque sorte nos premières commandes.

Qui ou quelle est ta plus grande source d’inspiration ?

Il n’y a pas de source d’inspiration unique, ça fuse de toute part. J’ai la chance d’être au contact de beaucoup de personnes à travers la galerie, aussi bien des artistes accomplis qui ont dédié leur vie à l’art que des jeunes artistes qui débutent mais qui ont la hargne et la passion des débuts, et c’est forcément inspirant de discuter avec ces gens.

Internet aussi. Chaque jour au lieu de passer le temps sur Facebook, je regarde, je vois défiler des centaines d’images, et dès que quelque chose me plait, je le mets de coté pour le ressortir un jour.

Après, si je ne devais citer qu’un nom je dirais Hedi Slimane.  The best !

Quels sont les conseils que tu donnerais aux nouveaux étudiants ?

Bougez-vous. Formez-vous. Les professeurs ne peuvent pas non plus TOUT vous apprendre.

Non, un photographe ne peut pas se passer de Photoshop aujourd’hui.

Non, un photographe ne peut pas se permettre de ne pas savoir faire un minimum ses tirages.

Non, les commandes ne vont pas arriver toutes seules par miracle. Ne vous découragez jamais.

Et surtout comme le sage Daniel Brunemer me l’a martelé « Tu bosses pour toi, pas pour l’école alors fais ce qu’il te plaît. » C’est devenu un Mantra !